Le lien entre Villefranche-du-Périgord et Monsieur Bernard
Villefranche-du-Périgord: het eerste bastidedorp aan de Franse kant
Villefranche-du-Périgord: la première bastide du côté français
A chaque fois, nous découvrons un nouveau lieu d'ambiance. Cette fois-ci, il s'agit de Villefranche-du-Périgord, à trente minutes de route de Bellerive. Nous nous promenons dans la « rue principale » avec des « oeh et aah », marquant notre émerveillement: une vieille librairie/bibliothèque?, quelques magasins et, sur les façades , de grandes affiches avec des œuvres d'artistes célèbres du début du 20e siècle. En flânant ainsi, l'art, même s'il est plastifié, attire mon attention.
Un vieil homme muni d'une canne s’adresse à nous et examine notre « pays ». Lui-même est originaire de Flandre et est très heureux de vivre dans la bastide depuis 40 ans il ne voudrait pas vivre ailleurs. Je ricane intérieurement. J'ai déjà rencontré tant de personnes en France qui disent la même chose : « c'est ici que je vis, et je ne voudrais pas vivre ailleurs ». D'ailleurs, nous le disons nous-mêmes : « Comme nous sommes heureux d'avoir trouvé notre maison au bord de la rivière au Buisson ». Nous énumérons alors tous les merveilleux avantages et relativisons les inconvénients. Après tout, pour s'installer quelque part, il faut être amoureux de l'endroit, les défis ne manquent pas en retour.
Quoi qu'il en soit, monsieur Christian a envie de discuter. Nous passons du néerlandais à l'anglais et au français, car il ne trouve pas toujours les mots dans une seule langue.
C'est grâce a lui que nous avons le droit à une leçon d'histoire: Villefranche du Périgord a été la première bastide de France pendant la guerre de cent ans (Monpazier, par exemple, a été commandé par le roi d'Angleterre). (Dans cette histoire vivante, nous nous promenons dans les rues. Nous nous arretonsau marché couvert et prenons un verre sous la terrasse couverte de la bastide. C'est très calme et nous ressentons l'inconvénient du village : beaucoup de personnes âgées et peu d'activités pour les jeunes. Je me résous à y retourner pour le marché du vendredi, curieux de voir comment vit alors la première bastide de France.

Dans un coin, sous l'auvent de la bastide, nous apercevons une vieille pancarte « brocante ». Nous poussons la porte et entrons dans la boutique poussiéreuse. Un rapide coup d'œil, toujours agréable pour la sensation touristique de la brocante. Nous apercevons une dame âgée qui nous annonce qu'elle va démissionner à la fin du mois. En discutant, nous découvrons que nous connaissons tous les deux Bernard. Il est l'un des boulangers du Buisson. Oui, c'est là qu'elle va toujours chercher du pain quand elle emmène sa fille à la gare. Parce qu'il a le meilleur pain de la région. Que nous lui transmettions nos amitiés. Oui, bien sûr.
Quelques jours plus tard, le moment est venu. Nous entrons dans la boulangerie, et il n'y a qu'un flan chaud et parfumé, tout juste sorti du four. Nous nous saluons et ses yeux s'illuminent. Bien sûr, il connaît Madame, et prononce son nom. En rentrant chez nous, nous nous demandons si ces deux-là ont déjà eu une histoire d'amour. Leurs vies ont-elles pris des chemins différents ? Ont-ils eu un rendez-vous secret après que Madame ait déposé sa fille a la gare ? Dans notre imagination, c'est possible 😊
PS. Le nom de Monsieur Bernard est fictif.
Traduit grace à Deepletranslate et Jeanne